Fragmentation dans l’avenir du travail
Le monde du travail évolue rapidement. D’ici20 ans, il sera tellement différent de ce qu’il est aujourd’hui, notamment dans les pays industrialisés. La cause principale de cette transformation est bien évidemment le développement et l’adoption rapide des nouvelles technologies. Mais d’autres facteurs importants entrent également en jeu. Selon des études existantes, voici les neuf grandes tendances susceptibles de bouleverser l’avenir du travail.
La numérisation de l’économie
Avec la digitalisation, les tâches routinières ou qui requièrent peu de compétences peuvent être réalisées par un ordinateur. Certaines entreprises font le choix de les sous-traiter à des prestataires de services externes. Plusieurs postes qualifiés risquent donc de disparaître et certains travailleurs seront forcés de devenir eux-mêmes des sous-traitants.
L’automatisation du travail par l’intelligence artificielle
L’IA permet aux machines d’automatiser les tâches répétitives ou routinières. Nombreuses personnes risquent de ce fait de perdre leur emploi ou d’être obligé d’occuper des postes mal rémunérés. Même les tâches les plus complexes seront peut-être effectuées par les machines. Seuls les postes nécessitant une intelligence émotionnelle sont pour l’instant tranquilles.
L’intelligence artificielle au service des ressources humaines
Plusieurs entreprises utilisent actuellement des applications sur ordinateur pour trier les CV reçus et les noter. Mais ces programmes désavantagent souvent les candidats qui ne répondent pas exactement au modèle préétabli. Les demandeurs d’emploi risquent alors d’être rejetés pour des raisons déliées aux besoins de l’entreprise, comme leur sexe, race, âge…
Les besoins de nouvelles compétences pour les futurs emplois
Durant les prochaines décennies, les gens devront certainement acquérir de nouvelles compétences afin de mener à bien les emplois du futur. Des compétences techniques et numériques avancées seront les plus demandées. Néanmoins, les qualités que l’on ne peut pas automatiser sont aussi essentielles, comme la créativité, la collaboration ou l’empathie.
La mondialisation 4.0
La mondialisation 4.0 peut entrainer la perte d’emploi pour un grand nombre de personnes avec l’attrait que les entreprises ont pour la « télémigration ». Celle-ci consiste à embaucher des employés résidants dans d’autres pays pour effectuer des emplois de bureau. Les cols blancs pourraient donc être mis en rude concurrence avec les télémigrants.
Le changement climatique et l’économie verte
Le changement climatique et les évènements météorologiques extrêmes qu’il apporte, tel que les inondations et les sécheresses peuvent avoir des répercussions graves sur la santé, les lieux de travail et les travailleurs. Ces derniers pourraient être forcés de migrer ou perdre leur travail à cause des dommages causés à leurs lieux de travail.
L’arrivée de travailleurs de la génération Z sur le marché du travail
La génération Z est les personnes nées entre 1995 et 2005, représentant actuellement environ le tiers de la population active. Ces individus s’intéressent grandement à l’inclusion et à la responsabilité sociale. Cela pourrait transformer l’environnement de travail en le rendant plus accessible pour les groupes traditionnellement défavorisés.
Le populisme
Le populisme est une tendance politique qui consiste au rejet des élites, des experts et de l’establishment. Il a pour but de défendre les intérêts du peuple. Cette tendance politique a de nombreux bénéfices. Mais il peut aussi engendrer des pertes d’emplois massives et une insécurité financière dans certains groupes de travailleurs, comme les immigrants.
Les événements externes qui avancent le rythme du changement
Les catastrophes naturelles, les bouleversements économiques et les pandémies mondiales peuvent affecter considérablement le monde professionnel. Si leurs effets sont très importants, ils risquent d’accélérer le rythme de changement et de créer des difficultés inattendues pour certains groupes de travailleurs. Par exemple, la crise sanitaire de la COVID-19 a entrainé une évolution rapide de la numérisation.
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